L'usage de la corde est commun dans le bondage. On nomme l'usage de la corde, le ligotage. Pendant la guerre avec le Japon les soldats américains ont assisté à des scènes de bondage japonais. Ce qui a suscité chez eux, un violent désir de reproduire du ligotage. Lorsqu'ils sont revenus en Occident, ils ont pratiqué un ligotage sauvage, sans les techniques du bondage Japonais

 C'est seulement depuis quelques années et notamment avec les échanges entre les Japonais et les Occidentaux et aussi grâce à Internet, que les techniques sérieuses du Shibari ont émergé en Occident.

Tout au début de la médiatisation du bondage, on ne connaissait que la corde dans les pratiques festives. La corde provoque l'inconfort et la douleur des chairs. Cette douleur va crescendo en fonction du temps où le sujet est contraint. Pour affiner leurs techniques, les maîtres du bondage cherchent à utiliser des cordes de plus en plus fines. Certains sujets passifs (modèles) sont addicts de cet inconfort, à ces douleurs. Ils les transcendent en plaisir. Ils cherchent un état extatique qu'il leur arrive, parfois, de rencontrer. D'autres, n'arrivent pas à dépasser la douleur que provoque la corde sur les chairs. Ils recherchent une contrainte plus confortable et s'intéressent à une entrave différente de la corde.

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Sacs d'enfermement et variantes

En cuir, il s'agit d'une sorte de sac de couchage sanglé. On s'en sert généralement sur une table. Cette table peut être munie d'anses dans lesquelles on peut à nouveau passer des sangles de cuir, serrant plus fermement encore le sujet contraint. Les Anglais nomment ces sacs body-bag ou sleeping-bag. Ces sacs supportent généralement des anneaux qui permettent d'y passer des cordes pour serrer le sujet à volonté.

L'inflatable

Inflatable signifie « gonflable », terme jamais employé en français. C'est un sac de latex qui comporte deux enveloppes du même matériau. Le sac se gonfle entre les deux couches de latex et le sujet est prisonnier.

Le vacuum bed

Deux draps de latex collés entre eux à l'extrémité des quatre côtés. Ils sont ensuite tendus sur un cadre. Le sujet se place entre les deux couches de latex. Un tube sort de sa bouche et transperce le latex. On fait le vide d'air. Le vide d'air peut tout arrêter, circulation du sang, respiration des pores de la peau, étranglement au niveau des artères, car le sujet n'est pas ligoté, mais pétrifié. Il est déconseillé de s'en servir sans expérience et sans une attention très particulière et constante.

Les barres d'écartement

Elles existent pour les chevilles pour maintenir les sujets jambes écartées de façon contraignante. Elles existent pour les poignets pour obliger le sujet à tendre les bras, d'autres ont les deux fonctions chevilles et poignets

Menottes

Blog détaillé : menottes de bondage.

Les menottes de bondage sont des accessoires de contrainte conçus spécifiquement pour être utilisés dans les pratiques de bondage. Comparées aux menottes classiques, ce type de menotte est plus large et se porte aussi bien aux poignets qu'aux chevilles. Les menottes de bondage sont généralement fabriquées en cuir et sont souvent rembourrées en cuir souple ou en fausse fourrure. Les menottes de bondage peuvent être fixés aux poignets et / ou aux chevilles par un mécanisme de verrouillage, une boucle ou un velcro.

Suspensions

Harnais, cage de cuir (liens croisés en cuir, la cage suspendue fait que les liens se resserrent avec le poids du sujet.

Camisoles, minerves, colliers BDSM

 

Menottes psychiatriques fermant à clef et servant aussi au transport des prisonniers et dans ce cas devenues jouets de bondage.

La camisole est recherchée par des amateurs de bondage confortable et ferme. Les fétichistes du cuir ou du latex la préféreront dans ces matières. D'autres se rapprochant plus des fantasmes médicaux chercheront la vraie camisole psychiatrique en toile écrue. La camisole qui s'achète sur les sites sous le nom de « Humane restreints ». Ces sites fournissent les hôpitaux psychiatriques et les prisons, pour les transports de prisonniers. Ils fabriquent des menottes doublées de cuirs solides, aussi solides que celles fabriquées en acier. Des mots ordinaires étaient utilisés selon une technique sténographique destinée à éveiller des goûts spécifiques. Le mot de "bondage", par exemple, était utilisé avec insistance à propos de photos de femmes prisonnières de camisoles de force ou de menottes. On n’acquiert pas le goût pour des photos de type "bondage" sans avoir appris de quoi il s’agit et comment y prendre du plaisir. »